Comportement et stress CHEVAL
Le stress chez le cheval n’est pas une maladie. Il est l’expression d’une inquiétude, qui apparait quand il a mal ou lorsqu’il ressent son environnement comme hostile et dangereux.
Comme chez les êtres humains en pareil cas, le corps se met en alerte de façon désordonnée, ce qui se traduit par les signes que nous connaissons bien nous-mêmes : anxiété, maux de ventre, diarrhée tremblements musculaires…
Alors si votre cheval est stressé, que faire ?
– Eviter les situations susceptibles de perturber le cheval ou le désensibiliser sont les meilleures façons de réduire les risques de stress.
Cela passe par des mesures simples, assez faciles à appliquer. Par exemple :
- Réduire la fréquence des transports.
- Sortir les chevaux au paddock.
- Mettre les chevaux à l’abri des grands froids ou des grosses chaleurs.
- Eviter l’ennui du cheval en lui proposant un compagnon d’écurie (une chèvre, par exemple) ou de quoi jouer dans son box (ballon, peluche…). Un filet à foin, qui rallonge beaucoup la durée de la prise alimentaire, peut aussi être un plus.
– Il est toutefois possible d’agir sur l’alimentation du cheval stressé en lui apportant des nutriments qui répondent à l’augmentation de ses besoins.
Le magnésium, qui aide à réguler l’activité nerveuse, ou le tryptophane, sont 2 exemples des nutriments dont la consommation augmente chez les chevaux anxieux.
Le recours aux phéromones équines (molécules produites naturellement par la jument pour apaiser son jeune poulain) a également fait ses preuves face aux situations connues pour être des sources d’anxiété chez le cheval. Appliquées sous les naseaux, elles permettent au cheval de « respirer » un message qui le rassure.
Chez les chevaux, les anxiolytiques n’existent pas ; on ne peut trouver que des tranquillisants, mais leur utilisation n’est pas du tout recommandée sans l’avis d’un vétérinaire, et encore moins sur de longues périodes à cause de leurs effets secondaires
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